Traumatisme crânien et commotion cérébraleVous étiez en train de jouer au hockey avec des amis quand, tout à coup, ne portant pas attention au jeu, vous avez perdu pied et votre tête a violemment heurté le sol. Vous êtes peut-être tombé inconscient ou du moins, vous avez eu des nausées. Votre vision s’est peut-être même embrouillée durant quelques instants. Traitement d’une commotion cérébrale à QuébecOu encore, vous étiez peut-être sur la route quand vous vous êtes fait violemment frapper par une autre automobile et, inconscient, vous avez été amené à l’hôpital. Il est même très possible que vous ayez perdu la mémoire durant une certaine période. Ces deux situations ne sont que quelques exemples de situations où les chances de subir un traumatisme crânien ou une commotion cérébrale sont élevées. Si vous (ou l’un de vos proches) avez déjà vécu une situation semblable ou si vous avez reçu un diagnostic par un médecin de traumatisme crânien ou de commotion cérébrale, nous vous invitons fortement à lire cette section. Commotion cérébralePrès de 600 Canadiens sur 100 000 vivent, par année, un traumatisme crânien léger ou sévère (Institut Canadien d’Information sur la Santé, 2007). La plupart du temps, le traumatisme crânien est accompagné de plusieurs difficultés pouvant varier d’une personne à l’autre étant donné la grande variété d’accidents possibles. Les symptômes sont surtout de nature cognitive, émotionnelle, psychologique ou physique. Les difficultés cognitives causées par un accident représentent un large éventail de difficultés associées à des dysfonctions du cerveau, telles que des problèmes liés à l’attention (Mathias & Wheaton, 2007), à la mémoire (Vakil, 2005) ou aux processus décisionnels (exécutifs) (Dimoska-Di Marco, McDonald, Kelly, Tate, & Johnstone, 2011). Après un tel accident un plus long temps peut être nécessaire pour répondre à une question et à se concentrer, une difficulté à retenir de l’information ou une facilité à oublier, ainsi qu’une difficulté à se retenir d’effectuer certains comportements inappropriés sont des difficultés fréquentes. Certaines personnes ont même souligné avoir de la difficulté à reconnaître les émotions dans le visage des gens (Babbage et al., 2011). Les difficultés émotionnelles ou psychologiques pouvant être vécues suite à un choc à la tête regroupent quant à elles la dépression, l’anxiété et la consommation de substances de manière excessive, telles que l’alcool et la drogue (Alway, Gould, Johnston, McKenzie, & Ponsford, 2016). Ces difficultés peuvent provenir de l’accident, et peuvent également faire en sorte que la récupération soit plus difficile ; ceci peut rendre difficile la recherche d’aide, ce qui mène à plusieurs conséquences sociales importantes, dont une difficulté à retourner au travail (Jorge et al., 2005). Finalement, les symptômes physiques persistants (autrement connu sous le nom de syndrome post-commotionnel) peuvent inclure : maux de tête, étourdissement, fatigue, irritabilité, intolérance au stress, aux émotions et à l’alcool ainsi que de l’insomnie (World Health Organization, 2010). Clinique sur l’évaluation des commotions cérébrales à QuébecPeu importe, le moment où vous avez subi votre accident, que vous ressentiez beaucoup ou peu de conséquences suite à celui-ci, vous pouvez obtenir une évaluation de votre condition ainsi que de l’aide spécialisée à la clinique NeuroPotentia. Plusieurs de nos outils sont à votre disposition pour nous permettre de vous aider. Plus précisément, au niveau de l’évaluation, nous pouvons vous offrir :
Suite à l’évaluation, nous vous proposerons un plan d’intervention personnalisé en vue d’optimiser votre cerveau et de limiter l’impact de votre commotion sur votre vie : Nous pouvons vous proposer plusieurs outils pour intervenir auprès des conséquences néfastes que vous vivez à la suite de votre accident :
Conseils et ressources sur les commotions cérébralesVous n’avez pas à passer au travers de ces étapes en étant seul! Certaines associations et organismes sont là pour vous et vos proches, telles que :
http://www.tcc2rives.qc.ca/ – 418-842-8421 / 1-866-844-8421 (sans frais) Cette association basée à Québec offre de nombreux services aux survivants de traumatismes crâniens, incluant du soutien individuel ou en groupe pour la personne atteinte et ses proches. L’organisme peut aussi offrir de l’hébergement aux personnes atteintes. Finalement, plusieurs activités sont organisées pour les membres.
http://www.irdpq.qc.ca/ – 418-529-9141 L’IRDPQ est une institution publique concernée par la réadaptation à la vie courante des personnes ayant subis des traumatismes crâniens. En appelant au numéro ci-haut, il vous est possible de vous autoréférer en mentionnant votre traumatisme crânien : expliquez vos besoins et vos difficultés. Références : commotion cérébraleAlway, Y., Gould, K. R., Johnston, L., McKenzie, D., & Ponsford, J. (2016). A prospective examination of Axis I psychiatric disorders in the first 5 years following moderate to severe traumatic brain injury. Psychological Medicine, 46(6), 1331-1341. doi:10.1017/S0033291715002986 Babbage, D. R., Yim, J., Zupan, B., Neumann, D., Tomita, M. R., & Willer, B. (2011). Meta-analysis of facial affect recognition difficulties after traumatic brain injury. Neuropsychology, 25(3), 277-285. doi:10.1037/a0021908 Institut Canadien d’Information sur la Santé (ICIS) (2007). The Burden of Neurological Diseases, Disorders and Injuries in Canada: Head Injury. Ottawa. Dimoska-Di Marco, A., McDonald, S., Kelly, M., Tate, R., & Johnstone, S. (2011). A meta-analysis of response inhibition and Stroop interference control deficits in adults with traumatic brain injury (TBI). J Clin Exp Neuropsychol, 33(4), 471-485. doi:10.1080/13803395.2010.533158 Jorge, R. E., Starkstein, S. E., Arndt, S., Moser, D., Crespo-Facorro, B., & Robinson, R. G. (2005). Alcohol misuse and mood disorders following traumatic brain injury. Archives of General Psychiatry, 62(7), 742-749. doi:10.1001/archpsyc.62.7.742 Mathias, J. L., & Wheaton, P. (2007). Changes in attention and information-processing speed following severe traumatic brain injury: a meta-analytic review. Neuropsychology, 21(2), 212-223. doi:10.1037/0894-4105.21.2.212 May, G., Benson, R., Balon, R., & Boutros, N. (2013). Neurofeedback and traumatic brain injury: a literature review. Ann Clin Psychiatry, 25(4), 289-296. Vakil, E. (2005). The effect of moderate to severe traumatic brain injury (TBI) on different aspects of memory: a selective review. J Clin Exp Neuropsychol, 27(8), 977-1021. doi:10.1080/13803390490919245 World Health Organization (2010). International Statistical Classification of Diseases and Health Related Problems, 10th edition. Geneva: World Health Organization. |